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UNDERGROUND SOCIETY __ L'essentiel de la culture
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INTERVIEW_
Enola_
Enola
C’est la perception subjective que l’on a d’une
œuvre qui lui donne une certaine réalité...
 
Bonjour, pour commencer cette petite interview, pourriez vous introduire votre groupe à nos lecteurs ?
eNola s’est formé il y a près de trois ans. Nous avions tous participé à plusieurs projets plus ou moins aboutis avant la formation du groupe, mais les choses sérieuses n’ont réellement débutées qu’en 2000.
 
Bien avant que Enola soit crée, le nom du groupe était autre ?. Peux tu nous dire ce nom de groupe, et pourquoi avoir changé de patronyme ?...
Tu fais sans doute allusion à Prorata Temporis, groupe emo-core dont j’étais chanteur et Olivier guitariste. En réalité les deux projets n’ont rien à voir. Si il est vrai que nous jouions tous les deux dans ce groupe, les autres membres d’eNola n’ont rien en commun avec cet ancien projet. Et eNola est justement né d’un désir de changement. Dès le départ, il était clair pour nous tous que ce groupe était un nouveau projet, à mille lieux de nos expériences passées.
 
Quelle est la signification du nom Enola ?. Y a-t’il un lien avec Enola Gay ou est-ce un nom de groupe pris au hasard ?...
eNola est un prénom féminin, d’origine française, mais surtout usité aux Etats-Unis, où il fut importé avec les premiers émigrés d’origine européenne. Ce prénom féminin nous paraissait apte à véhiculé les images que nous avions en tête quand nous avons composé les premiers titres du groupe. Une certaine fragilité est présente dans nos compos, et pour x raisons, bonnes ou mauvaises, cette fragilité est souvent attribuée au monde féminin. L’homme lui est censé représenté la force, la raison… Nous avons clairement choisi notre camp. La testostérone n’a pas vraiment sa place dans notre musique. Après, c’est évident que l’histoire d’enola Gay rentre aussi en ligne de compte. Ce prénom, qui était celui de la grand mère du pilote qui a largué la première bombe atomique, est devenu le symbole de la barbarie ultime… Assez effrayant comme histoire.
 
Ce qui me surprend, c'est votre signature avec Jaff ! Je vous considère comme un magnifique ovni parmi les autres groupes, d'autant plus que vous êtes le seul groupe à chanter en français !...
Dès le départ, Jaff avait la volonté de ne pas se spécialiser dans un style musical. Le fait que les premiers groupes signé par le label soit plutôt métal n’a jamais signifié que le label se spécialiserait dans ce créneau. La preuve en est… nous sommes là.
 
A ce jour comment se passe votre collaboration avec Jaff !. Et que vous a apporté concrètement ce label à Enola ?...
Le label nous a tout bonnement permis de pouvoir sortir un premier album, ce qui n’est pas donné à tout le monde, et ce qui pour nous, après seulement 18 mois d’existence, représentait un véritable conte de fées. Nous avons pu bénéficié du studio du label, d’une distribution nationale et d’une promo correcte. Bref, l’idéal pour lancer un jeune groupe en développement. Sans compter que nous avons agit dans une totale indépendance artistique, ce qui pour nous était primordiale !
 
Pour en revenir au chant français, on dirait qu'en ce moment c'est redevenu à la mode avec des groupes comme Superbus, Mickey 3D, Dionysos... Comment voyez vous cette évolution en interne ?...
La scène française semble ne jamais avoir été aussi dynamique. La qualité est au rendez-vous et en plus, pour certains, le succès suit. On ne peut que se réjouir d’une telle situation. Dominique A, Les Hurleurs, Eiffel, Mickey 3D, Kaolin, Keren Ann, la scène française regorge de nouveaux talents, originaux et singuliers, qui n’ont plus rien à envier aux anglo-saxons. En tant qu’amateurs de musiques comme en tant que musiciens, on en est ravis !
Pensez vous qu'il y a une chance pour vous de passer en radio !!!...
Je ne pense pas que la chance est grand chose à voir dans cette histoire. Les critères pour passer en rotation sur les « grosses » radios sont tels qu’il devient aujourd’hui très difficile pour un petit groupe d’avoir accès à ces médias sans l’artillerie promotionnelle habituelle. C’est dommage, mais on fait avec. En travaillant notamment beaucoup avec les radios régionales, et en privilégiant un réseau indé plus libre dans ses choix artistiques.
 
Si vous deviez présenter Enola et votre album à quelqu'un qui ne vous connaîtrez pas, comment "vendriez" votre groupe ?...
Sans doute très mal. Je ne crois pas que l’on soit les personnes les plus aptes à décrire eNola. Mélancolique ? Sans doute. Atmosphérique ? Pourquoi pas. Pop ? Le terme est tellement large qu’on ne voit pas tout à fait ce qu’il peut bien signifier mais nous l’acceptons aussi sans problèmes. Après, à chacun de se faire sa propre vision du groupe, en écoutant l’album ou en venant nous voir sur scène.
 
Pourrais tu brièvement présenter les titres de votre album en nous les décrivant dans leurs grandes lignes ?...
Comme je viens de le dire, je ne suis pas persuadé que nous sommes les plus compétents pour parler de ce qu’on fait. J’ai toujours l’impression qu’à trop vouloir expliquer les choses, on tue un peu ce qui fait la magie du truc. Les textes, notamment, pâtissent de trop d’explications. Chacun doit pouvoir se faire son petit film à l’écoute des morceaux, sans qu’un point de vue extérieur vienne diriger l’interprétation ou cadrer les émotions ressenties. C’est la perception subjective que l’on a d’une œuvre qui lui donne une certaine réalité. Une chanson que personne n’aurai jamais écouté n’existe simplement pas.
 
Internet, MP3, webzine, site internet, vente en ligne, est ce que cela vous interpelle ?
Ce sont des outils formidables. Nous n’imaginons pas comment il serait possible de s’en passer aujourd’hui. C’est une mine d’informations de toute sorte et un moyen extraordinaire de communiquer avec le monde entier. Pour un groupe indé comme le notre, internet représente un outil promo irremplaçable. Et pour n’importe quel citoyen, un outil de connaissances extraordinaire.
 
En dehors de Enola, que font les membres du groupe ?...
Chacun a des activités annexes, histoire de pouvoir payer son loyer à la fin du mois, mais nous sommes tous plus ou moins dans le milieu artistique, le son, le graphisme…et eNola n’est jamais très loin.
 
Un dernier mot pour finir cette interview...
Un grand merci pour l’intérêt que vous portez au groupe. Bonne continuation.
 
Philippe Duarte
 
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Page crée par : Splatter prods PAGE CREEE LE : le 08 Juin 2003  
 
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