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Résumé :

Aux problèmes de vaisselle, loyer, ménage s'ajoutent les vies sentimentales (forcément compliquées) des 4 colocataires. La comédie se fait plus chronique sociale et se confronte à des thèmes rarement explorés en BD : la galère des 1er jobs, la difficulté du militantisme étudiant, l'acceptation de l'homosexualité... Une grande galerie de personnages donne vie à cette histoire fortement imprégné du vécu des auteurs, avec une mention spéciale à l'insupportable Max, hâbleur et sans aucun scrupule.

Chronique :

Si toutes les choses ont une fin, ce troisième tome annonce la fin de la collocation mais aussi la fin de la série, qui se termine du plus bel effet. Pour cela il faudra remonter jusqu'au premier tome pour découvrir les premiers pas des personnages et voir comment ils ont évolués et combien ils ont mûris. C'est certainement l'élément le plus frappant, oscillant entre bonheur et dégoût d'une société. Mais aux travers des personnages et des péripéties, on découvre un mode de vie [ pour ceux qui n'ont jamais connus la collocation ] qui voit naître de nouvelles valeurs, le tout mis en valeur par un scènario simple et efficace et des répliques qui font mouche.

J'apprécie beaucoup le travail de Christopher, qui avec son trait énergique et très publicité des années 90's [ école de la ligne claire ], arrive à recréer une atmosphère et surtout donner des "tronches" à ses personnages pour ne plus les oublier. Par contre, son travail sur le découpage, reste quand à lui sommaire mais efficace. Sans en rajouter, chacune de ses planches, sont de petits bijoux d'art à voir sous toutes les coutures.

Alors si vous apprécier les bonnes histoires de gens, les quiproquos ou tot simplement les alléas de la vie comme beaucoup d'entre nous ont vécus, il est certains que la série "Les Collocataires" vous plaira. Autant par le dessin que par les personnages et l'histoire. A découvrir en intégralité.