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Résumé :

Brüssli a vu la bête qui terrorise la montagne et sait qu'un malheur est arrivé aux chasseurs. Il doit à tout prix alerter le village mais se perd en chemin. À demi-mort de froid, Brüssli est sauvé inextremis par Margot, la puce à grande gueule, qui trouve refuge au château de Rotenhirsch. Confié aux bons soins de l'adorable – et foldingue ! – Dorette, nos deux compères vont vite réaliser qu'ils se sont jetés dans la gueule du loup ! Car le château est justement le repaire d'une meute de canidés patibulaires et crétins, sous les ordres de Elzébeth, la soeur de Dorette, prête à tout pour exploiter le mythique filon d'or de la mine du Lac Rouge. Pour se sortir de ce mauvais pas, Brüssli ne pourra compter que sur son courage et surtout sur l'aide précieuse d'amis fantasques ou d’alliés inattendus. À travers ses rencontres et ses aventures, Brüssli va se révéler à lui-même, s'affirmer, et devenir le héros qu'il rêvait d'être.

Chronique :

Album placé sous la surprise, ce nouvel opus tiens à mettre en avant le courage de ce petit personnage qui va mettre tout en œuvre pour libérer les prisonniers et retrouver ses parents. Mais le point culminant de cet album est quand Brüssli va retrouver sa mère biologique qui est en faites une Dragon. Dès lors, son caractère va s’affiner, découvrant une partie de ces pouvoirs et commençant à devenir plus intéressant, grâce aux nombreux rebondissements.

Le dessin de J. Etienne est tout simplement fantastique, où chaque planches semblent s'animer comme un dessin animé. D'ailleurs, on dirait que l'auteur s'est beaucoup inspiré des techniques de l'animation pour exploiter son graphisme. Un arrière plan en peinture directe et des personnages en avant plans avec des contours, sont autant de délices graphiques, qui porté par des couleurs vives, font de l'ensemble de cet album un régal visuel.

Avec ce second tome qui commence à offrir un scénario et une trame plus originale, on attendra maintenant le troisième opus pour se faire une vraie idée et voir comment le scénariste va porter l’histoire et la faire vivre. Car de la matière, « Brüssli » en possède beaucoup pour nous faire rêver… A surveiller de très prêt.