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Résumé :

Angleterre, début du XIXe siècle. Ils sont cinq jeunes gens à avoir été enlevés, sélectionnés, puis recrutés par l'organisation Alcibiade pour leurs capacités, mêlant art de la cambriole, énergie physique impressionnante et Q.I. exceptionnel.
Pour leur troisième mission de récupération, ils sont envoyés dans "l'enfer blanc", en Antarctique, à la recherche d'un drakkar gorgé de richesses.
Mais le doute commence à s'installer. À qui profite les richesses qu'ils ramènent de leur mission ? Quels sont les buts avérés de l'organisation Alcibiade ? Dissension ou soutien à la Couronne britannique ?
En plus de leurs suspicions, nos nouveaux corsaires doivent affronter deux ennemis terriblement dangereux, leur rival Edinger, ainsi qu'un capitaine français formidablement équipé, sans compter les dangers qui les guettent sur la glace polaire. Et les conséquences seront terribles pour l'équipe.

Chronique :

Il est certains que ce nouvel opus surclasse les précèdent tomes et ouvre de nouvelles perspectives à la série... Du coup, on ne sait pas si c'est à cause du lieu de l'action: l'Arctique ou le déferlement de nouvelles machines, mais le scènario se constitue en plusieurs parties hâletantes, qui donne à l'histoire un rythme trépidant. On passe facilement des ambiances colorées et très chaudes de venise, à un lieu plus monochromatique que sont les glaces et les tempêtes de neiges. Mais les dangers sont encore plus grands et inattendus. C'est d'ailleurs cette dernière constante qui offre au lecteur tout le potentiel imaginé dans "Les Corsaires d'Alcibiade".

Depuis "Monsieur Mardi Gras Descendre", j'ai pût découvrir un excellent auteur de BD qui donne enfin au neuvième art [ dans son terme général ] une nouvelle dimension dans l'art de dessiner et d'inclure des effets spéciaux, je pense numérique. Quoi qu'il en soit, toutes les planches de ce tome sont magnifiques dans leurs ensemble. Il suffit juste de se jetter dans une planche pour se rendre compte du travail exceptionnel d'Eric Liberge, qui nous transcende avec une technique traditionnelle qui n'hésite pas à inclure beaucoup de pistes numériques, donnant à cet exercice périlleux une image unique et un ton résolument moderne à l'ensemble.

Au final, on ressent une grande influence de l'oeuvre de Jules Vernes dans cette histoire, qui mélange habilement aventure et uchronie. C'est cette dernière qui permet à cette série d'exception de se démarquer de la masse BD actuelle, je soulignerais la beauitée du scè,nario qui emprunte énormément au cinéma d'aventure. Num doute que ceux qui aiment les BD bien ficelées, se jetterons sans états-d'âme sur ce pure joyaux du 9ème art.