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Résumé :

Le héros de cette histoire est un singe. Il s’appelle Vernish. Il est sympa, Vernish, mais solitaire. Il ne supporte pas les gros balourds réunis sous la coupe du chef Sivanesh. Lui, il préfère cueillir des fleurs. Mais son rêve secret, c’est d’avoir un bon copain. Un jour, il rencontre le vieux Koola qui vit seul dans une carcasse d’avion. Il trouve le moyen d’être son ami : il lui rapporte une boisson étrange – du « Coca-Cola » - qu’il pique à des militaires installés dans la forêt. Le problème, c’est que Koola devient vite accro à ce drôle de breuvage.

Chronique :

Ce qu'il y a de bien avec la BD, c'est qu'on peut faire n'importe quoi et abordéer n'importe quel thème aussi. C'est ce qu'à compris Krassinsky, qui avec cette BD nous offre une belle dramatique tournant autour de l'amitié de deux nasiques [ ce sont des singes à gros pifs !!! sisi !!! ]. Jusque là, tout aurait pût-être d'un ennuis, si le "pote" n'avait pas une dépendance au coca-cola. Chose dure à trouver dans la jungle, si on ne veut pas le chaparder aux soldats américains venus combattre le Japonais !!! Bref, vous l'aurez compris, "Le Singe Qui Aimait Les Fleurs" est une petite histoire, avec pas beaucoup de rebondissments [ hormis la fin !! ] mais qui possède toutes les qualités d'un bon récit, écris avec sincérité et beaucoup d'émotions...

J'aime beaucoup le trait énegique de Krassinsky que j'ai déjà découvert sur d'autres séries. mais il faut bien avouer que sur "Le Singe Qui Aimait Les Fleurs" il atteint l'appothéose dans son art, avec des cases à la fois détaillées et superbe. Tout en sachant que son trait est lancé, énergique et parfois à la limite du brouillon. mais une fois qu'on s'y penche avec la plus grande attention, on découvre des planches d'une rare beautées, où découpage, cadrages, décors et personnages sont réalisés avec beaucoup de soins...

Bien à part de la production actuelle de la BD et notament dans les "one-shot", "Le Singe Qui Aimait Les Fleurs" est un petite oeuvre dramatique, qui sous ses airs rigolos [ le singe Vernish et sa gueule !! ], cache une réalité bien dramatique... C'est donc avec un dessin parfait [ mais chiadé ] et une histoire surprenante de simplicité, qu'on finit un album bourré d'émotions et d'une justesse qui pourrait parfois, faire penser à nos propres expériences. A découvrir de toute urgence...