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Résumé :

Le Mal ne meurt jamais, il sommeille…
D’étranges cas d’hallucinations se concluant par le décès des victimes dans d’affreuses souffrances provoquent la terreur à Pont-Saint-Esprit au cours des années 50. Accusé d’en être à l’origine, un minotier est condamné après avoir vendu de la farine impropre à la consommation. Cette ultime manifestation du Mal ressurgie du fond du Moyen Âge, le “Mal des Ardents” ou “Feu de Saint-Antoine”, est en fait une maladie provoquée par des champignons hallucinogènes. De nos jours, dans la région de Valence, la peur s’installe de nouveau lorsqu’un retraité apporte deux pieds et deux mains calcinés à la gendarmerie .

Chronique :

Si le premier tome permettait de mettre en avant l'histoire et sa génèse, ce second tome est quand à lui prit d'une vertigineuse folie, qui consumme petit à petit tous les pélerins et offre au lecteur une vision qui commence sérieusement à partir dans tous les sens. C'est dans cette direction que le scènariste nous ballade dans une intrigue particulièrement léchée ou violence, surnaturel, visions et autres apendices surnaturelles apparaîssent sans aucunes raisons !!! Avec un tel scènario aussi parfait, on attend déjà la suite impatiement pour clôre cette trilogie !!!.

Pour la partie dessin occupée par André Houot, on pourra observer deux facettes: l'une concernant les personnages, qui semblent avoir des pré-dispositions pour le côté réalisme, mais avec une variante caricaturale qui donne cette légèreté à la BD. Par contre, pour les décors, c'est à de l'hyper réalisme qu'il faudra vous habituer, comme si l'auteur avait décalqué des photos pour être au plus proche de la réalité. On pourrait presque comparer sa démarche à celle de Roger Leloup !!!.

Pour un avant dernier tome, tout a était mis en place pour donner au lecteur l'envie d'attendre la suite, qui j'en suis sûr sera plomber le scènario par un final époustoufflant. En attendant vous pourrez vous plonger dans ce second tome où l'intrigue devient de plus en plus fine et les rebondissements multiples. Un véritable bonheur à la lecture.