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Résumé :

Il y a eu Avant l’Incal, il y a maintenant « Avant » La Caste des Méta-Barons. Dayal de Castaka est là pour tous ceux qui rêvent d’une suite à La Caste des Méta-Barons.
La Caste des Méta-Barons racontait la formidable saga des aïeuls du guerrier ultime de la galaxie. A travers les parricides successifs et les antagonismes générationnels, on comprenait que le Méta-Baron était l’ultime héritier d’une longue lignée de douleurs et de sang, où la condition même de la victoire et de la survie était la mort de tout ce à quoi l’homme tient – l’amour, ses parents, ses enfants…
Mais ces aïeuls avaient eux-mêmes des ancêtres. Et loin d’être de nobles guerriers au code inflexible, on découvrira qu’il s’agit de pirates sans foi ni loi.

Chronique :

"Castaka" s'efforce de plonger les lecteurs dans le passé, nous dévoilant la véritable génèse de cette série culte aujourd'hui. Si quelques explications comme le parricide rituel est enfin dévoilé, on peut se satisfaire de ce premier tome, qui nous montre d'où viennent les premiers Méta-Barons, descendants lointains de pirates de l'espace exilés malgré eux dans un bout de roche transformé en vaisseau spatial !!!. Si la conclusion est plus science-fiction, toute la première partie se veut plus païenne, plus traditionnelle et avec ce souffle épique, nous donne une aventure hâletante et rythmée.

Côté dessins, on retrouve un auteur qui commence sérieusement à faire parler de lui dans le milieu de la BD pro, avec des planches en couleurs directes de toute beautée. Il est certains, qu'avec le talent de Das Pastoras, cette série s'est vue décoller graphiquement, nous faisant remonter à l'âge d'or des premiers Metal Hurlant et la première vague des auteurs US de science fiction. Un pur régal esthétique où chacune des planches et des cases sont méticuleusement travaillées pour ne laisser rien au hasard.

Avec cette nouvelle saga, Jodorowsky montre qu'il est l'un des tout meilleurs scénaristes de SF dans la BD qu'il soit !!! Avec très peu de choses [ le scènario est relativement simple !! ], il arrive à créer une osmose parfaite entre les personnages et l'environnment de la planète, donnant à l'ensemble un côté épique et intemporel. C'est du grand art, que tous fans de cette nouvelle série ou pas, apprécierons à sa juste valeur.