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Résumé :

Une mystérieuse épidémie ravage la capitale du petit archipel. Les gens bavent, se contorsionnent, s’entretuent. Pour enrayer toute contagion, les prêtres décident de purifier toutes les victimes dans de gigantesques brasiers. Mais s’agit-il réellement d’une épidémie ? Alatea se souvient des histoires que lui contait jadis sa grand-mère : comment les dragons sont apparus, comment ils ont engendré la folie, et comment des chevaliers les ont combattus, parfois jusqu’à la mort.
Cette folie, sa grand-mère, l’appelait le “Veill”. Aujourd’hui, tout coïncide ! Mais personne ne semble croire Alatea. Pourtant, elle en est persuadée, un dragon pourrait bien être à l’origine de la folie qui déferle sur l’archipel… L’héritage cédé par sa grand-mère ne sera-t-il pas trop lourd à porter ?.

Chronique :

Faire une adaptation d'une BD qui a remporté un vif succès chez nous est un peu risqué. Même si l'on y découvre quelques faiblesses dans le scènario [ pas toujours clair ] ou le dessin statique du dessinateur qui pour l'occassion se transforme en "dessinateur de BD" !!!. Le plus intéressant venant de l'histoire qui met en opposition des personnages aux caractères bien trempés. On arrive même à penser que l'histoire est issue de l'imaginaire d'un coréen, tant les émotions y font références et sont très concentrées avec cette force intérieure qui caractérise les personnages asiatiques.

Si l'on a toujours à l'esprit le dessin typiquement manga dans les esprit, il vous faudra sortir de votre tête cette appréhension, car le dessinateur à fait un travail remarquable en adoptant les codes usuels de la BD européenne, pour adapter cette fresque épique. Biensûr, le style asiatique est fortement représenté dans les mouvements, les cadrages ou encore les visages. Ce qui donne une drôle d'impression à cette BD et ses planches qui jouissent d'une mise en couleurs spectaculaire.

Travail international mis en valeur par un scènariste Français et un dessinateur Coréen, "Chevaliers Dragons" est une parfaite réussite qui montre à quel point il est possible de créer avec deux cultures bien différentes, une oeuvre singulière et attirante. Même si les fans de la version initiale ne trouverons pas la qualité de la série mère, il est étonnant de voir ce qui peut se faire avec la même base scènaristique, vu par un dessinateur différent. Collector pour les fans ou nouveauté pour les néophytes, "Chevaliers Dragons" est assurément une bonne BD à découvrir.