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Résumé :

Nul besoin de connaître le folklore japonais pour pénétrer dans le monde onirique de Daisuke Igarashi: son univers situé dans le Japon contemporain, est peuplé de carpes géantes et de cailloux qui parlent, de loups et de nuages aux formes étranges, de jeunes filles au visage de lutin qui découvrent, sous la mer, d'insolites merveilles. On y apprend que les vers de terre souhaitent parfois voler dans les airs, et que la pluie produit une musique unique, quel que soit le lieu, et le temps.

Chronique :

Une fois de plus, c'est à plus de vingt histoires que l'auteur nous reconvit dans son univers incontrôlable , à mi-chemin entre la réalité qui nous entoure, et le fantastique qui nous côtois tout les jours. Car on ne sera pas surpris de voir une horde d'animaux sauvages en tout genre débouler dans une gare et bien d'autres encore du même accabit. A découvrir dans son ensemble.

Daisuké Igarashi n'est certes pas un très grand graphiste, mais il arrive à une facilité déconcertante à mettre en images des tableaux d'une sensibilité rare, où l'imagination est au rendez-vous, pour en donner toujours plus à ses lecteurs comme à nos yeux. Car il est évident, que sous ce trait pas toujours académique et typé, l'auteur se perd dans une méandre de dessins psychédéliques que l'on peut retrouver en fin de manga dans une belle galerie d'illustrations.

Tout comme le premier tome qui m'avait beaucoup séduit par le côté poésie de l'ensemble des histoires, ce deuxième opus s'inscrit toujours dans la même continuité, en nous offrant des moments de pure rêverie où le talent de Daisuké Igarashi est mis en avant dans ces petits scènariis. Ceux qui apprécient le manga décalé ou onirique devrait se pencher sur le cas de "Hanashippanashi" qui ne vous laissera pas insensible.