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Résumé :

2 septembre 1954, une date inoubliable pour Julio Ribéra et sa femme Carmen. Mariés le matin, ils débarquent l’après-midi sur cette terre qui fait briller leur regard : la France. Pour eux qui fuient l’Espagne et la dictature de Franco, Paris fait figure de Paradis. Dans cette ville magnifique, on trouve de tout et en abondance et surtout cette liberté à laquelle ils aspirent tant. Julio peut s’acheter une voiture flambant neuve, emménager dans un appartement confortable et surtout exercer à sa guise son métier d’illustrateur. Un rêve d’enfant qui peut s’effondrer à tout instant : pas de couverture sociale, une charge de travail croissante, des rémunérations en baisse... Mais qu’importent les peines quand on a la passion ! Julio Ribéra participe aux premières heures de la bande dessinée moderne. En 1975, sa BD le Vagabond des Limbes, paraît. Au même moment, Franco disparaît. Un clin d’œil de plus de l’Histoire pour un homme qui n’aura jamais autant chéri un mot : liberté.

Chronique :

A la lecture de cette BD autobiographique, on sent bien le message que Julio Ribéra essaye de faire passer à travers ses dessins et son scènario, qui s'il reste toujours positif, à le mérite de canaliser que le bien et jetter aux oubliettes le mauvais. car des épreuves, Ribéra en a traversé pour s'imposer à notre époque comme l'un des piliers de la BD moderne consacrée à la SF !!!... C'est tout de même assez impressionnant de voir qu'à l'époque il existait une véritable cohésion entre les dessinateurs de BD, sa rencontre avec Goscinny et surtout les débuts du "Vagabond Des Limbes" resté à ce jour comme l'un des grand classiques de la BD [ encore réédité de nos jours !! ]...

Bien que l'histoire de cette BD autobiographique soit touchante, je n'accorde pas autant d'éloge au dessin, qui dans ce volume ont l'air un peu fait à la va vite. Pourtant quand onconnaît le passé de cet auteur remarquable qui a influencé bon nombre d'auteurs spécialisé en SF, je n'arrive toujours pas à me faire à ce trait erroné, posé sur du papier sans aucune âme. Un Ribéra qui nous avait habitué à un trait fin, expressif et surtout très détaillé, nous innonde de planches où à certains moments les decors sont remplacés par des appliques de couleurs... Largement déçus.

Si l'on occulte donc le dessin, "Paris Liberté" s'impoe dans la totalité des trois titres comme une biographie officielle, mettant en avant comme héros: son géniteur. Mis quand on a une vie aussi extraordianire, faites d'humilité, de passion ou de générosité... On ne pouvait pas passer à côté de ce tryptique.